Pas d’étoiles ni de critiques des vins de Jean-Claude Lapalu dans les guides français. 

Il est un des rares vignerons qui n’ont pas attendu que leur appellation redevienne à la mode pour devienne une star à l’ international, là où les a priori, très convenus sur cette appellation et sur ce cépage le Gamay ont moins d’importance que la qualité  du vin. Alors pourquoi envoyer ses cuvées aux guides, quand l’étranger ont déjà tout acheté et que les clients français et étrangers sont sous allocation stricte ? 

Il a de la réserve , une certaine pudeur et surtout la  passion du travail bien fait, du Gamay et du Beaujolais.

Robert Parker, qui lors de sa première visite ( Jean-Claude Lapalu n’expédie pas ses vins aux critiques mais il ne leur fait pas l’affront  de refuser leurs visites !) a accorde des notes rarement atteintes par des Beaujolais à son millésime 2003 (94/100 pour le Brouilly « Vieilles Vignes » et la « Cuvée des Fous »!) Puis  des notes du même niveau lors des ses visites suivantes.
Car  on est loin du Beaujolais nouveau standardisé et appauvri par des rendements excessifs. Jean Claude Lapalu connaît le caractère propre de chacune de ses parcelles, et adapte la vinification parcellaire à ses caractéristiques. Les rendements sont maîtrisés, généralement inférieurs à 40 hl/ha et parfois beaucoup moins. Pas d’intrant ou presque, le style de la vinification respecte totalement le fruit et la nature. Un vigneron qui a donc beaucoup fait, avec Marcel Lapierre, pour le renouveau qualitatif du Beaujolais, et la reconnaissance du Gamay comme un grand cépage. Sa « cuvée des fous » ou celle du « rang du merle », par exemple, peuvent rivaliser avec de très grands Bourgognes.