Nos vignerons
Château Montrose
Château Montrose
Dans la lignée du bâtisseur Mathieu Dollfus décédé en 1886, la famille Charmolüe va, de 1896 à 2006, guider la propriété sur la voie de la stabilité et de l’excellence.
Durant plus d’un siècle, sous l’impulsion de ces « gestionnaires », Montrose va bâtir sa réputation. Avec sérieux et régularité, la propriété signe des millésimes de légende, restant à son meilleur niveau y compris dans les années difficiles.
Malgré une sévère crise économique et deux conflits mondiaux, Château Montrose demeure dans le patrimoine familial des Charmolüe. A partir de 1960, Jean-Louis Charmolüe replante le vignoble et modernise les installations, confortant la position de Montrose au rang des plus Grands Crus Classés du Médoc.
Sous leur impulsion, Montrose marque son entrée dans le 21ème siècle par un chantier spectaculaire. Ce projet exceptionnel de rénovation durera sept ans (2007-2013), une durée justifiée par la volonté de respecter les grands cycles d’activité de la propriété. Portant sur 10 000m², la rénovation vient en réponse à quatre enjeux fixés par Martin et Olivier Bouygues :
– Donner à Château Montrose les meilleurs équipements viti-vinicoles, dont un nouveau chai de 1000m² et 11 mètres de hauteur, dédié à l’élevage sur mesure de ses grands vins,
– Maintenir l’ensemble architectural de Château Montrose dans le style 18ème typique de la région bordelaise.
Dans la continuité de leurs prédécesseurs, Martin et Olivier Bouygues cherchent à valoriser ce terroir unique, d’un seul tenant, idéalement situé en bordure d’estuaire.
Sous la présidence de Melissa Bouygues et la direction d’Hervé Berland, le domaine profite de l’expérience d’une équipe plurigénérationnelle associant professionnels de la vigne et du vin, spécialistes de terrain et universitaires
Montrose essaye la sélection massale, la biodynamie sur sept hectares de vignes, la compatibilité des cépages avec des porte-greffes et compare les traitements phytosanitaires et biologiques : « On a lancé depuis deux, trois ans maintenant un plan d’expérimentation, explique le gérant du domaine, Hervé Berland. On va essayer ce qui peut nous apporter de la valeur ajoutée ».
Ce changement implique surtout une évolution des méthodes de travail pour le chef de culture, Patricia Teynac, avec « un peu plus d’organisation et de moyens » : « Le bio, c’est une approche délicate. Il faut toujours être dans l’anticipation, traiter avant les pluies ou après », constate-t-elle, le cuivre et le soufre étant plus lessivables que les traitements phytosanitaires.
La biodiversité, bien présente sur un domaine qui, outre les 95 ha de vignes, s’étend sur 145 ha, est également encouragée avec des hôtels à insectes ou encore des buissons, dans la même logique de prendre soin de la vigne par la nature elle-même.