Domaine Béatrice et Pascal Lambert
Domaine Béatrice et Pascal Lambert
Situé à Cravant les Coteaux, le domaine Béatrice et Pascal Lambert est une des pépite de Touraine à ne pas manquer. Travaillant en biodynamie depuis le début des années 2000, il produit des Chinon blancs et rouges expressifs et souvent dotés d’un beau potentiel de garde.
Les terroirs
Le domaine possède treize hectares répartis sur les divers sols de l’appellation chinon.
En bas, vers la Vienne, on trouve des sols alluvionnaires graveleux du quaternaire. Ils produisent des vins faciles à boire plutôt dans leur jeunesse. C’est notamment la cuvée les Terrasses. En remontant les coteaux, les sols deviennent plus calcaires. La craie est d’abord plutôt blanche, les célèbres calcaires turoniens. Cette zone produit de grands vins de garde, comme la fameuse Croix boissée. Plus haut, le calcaire devient plus jaune et plus léger, c’est le terroir de la cuvée « Les Puys« . Plus haut encore, on retrouve des argiles à silex, les « Perruches ». Elles donnent des vins gourmands et frais, avec une touche de minéralité.
A la vigne
Le domaine Lambert s’est engagé dans une démarche biologique et biodynamie depuis les années 2000. Il est membre de Biodyvin et du Mouvement de l’ Agriculture Bio-Dynamique.
Sous les ceps, un travail du sol est effectué pour limiter la concurrence entre l’herbe et les ceps. Entre les rangs, différentes plantes adaptées au terroir sont semées une fois par an. Ainsi la moutarde, l’avoine, le colza, le seigle facilitent au sol le captage des doses de cuivre ou souffre sulfatées, ou aident le développement d’éléments azotés, indispensable à la fermentation des raisins. Les racines de ces plantes font vivre le sol en profondeur et cassent la monoculture de la vigne.
Au chai
Au chai, pour limiter la trituration des raisins, les vendanges sont manuelles et les baies égrappées sont transférées en cuve à l’aide de tapis transporteurs (pas de pompe). Les vinifications sont les plus naturelles possibles : les fermentations sont conduites par les levures indigènes et aucun intrant n’est ajouté. Seule une dose minime de souffre est ajoutée à la mise en bouteille. Les travaux de cave comme le soutirage ou la mise en bouteille sont réalisés en fonction du calendrier lunaire. Enfin, les élevages sont longs (10 à 12 mois) et réalisés en cuve béton, sous bois (barrique ou cuve bois grand volume) ou en amphore selon les terroirs.
